Dans le cas du syndrome de fatigue chronique, de la fibromyalgie, de la SEP, de la SLA, de l’autisme, de la maladie d’Alzheimer, du lupus et de la maladie de Lyme, des protéines inflammatoires appelées cytokines traversent le cerveau. Ils le font à travers des zones affaiblies de la barrière hémato-encéphalique (BBB). Dans le cerveau, ils provoquent un « brouillard cérébral », des troubles du sommeil et une augmentation de la douleur, de la dépression et de l’anxiété. Certaines cytokines peuvent épuiser le cerveau en tryptophane, nécessaire à la production de sérotonine.
De faibles niveaux de sérotonine peuvent entraîner un sommeil non réparateur, une dépression, une augmentation du stress, une augmentation de l’appétit, une augmentation de la perception de la douleur en raison d’une augmentation de la substance P et du SCI (syndrome du côlon irritable). La diminution de la sérotonine et l’augmentation de la substance P peuvent entraîner une faible production d’hormone de croissance (HGH), caractéristique de la fibromyalgie.
Cette carence en tryptophane est particulièrement préjudiciable chez ceux qui souffrent de dépression, d’anxiété, de Lyme chronique, du syndrome de fatigue chronique et de fibromyalgie, qui luttent déjà avec de faibles niveaux de sérotonine.
Il est important de renforcer la barrière hémato-encéphalique (BBB) contre l’invasion des cytokines. Les cytokines ne traverseront la BHE que dans une zone où elle est fragilisée. De faibles niveaux de vitamine B, une carence en certains acides gras essentiels et une infection virale, comme un rhume ou une grippe, peuvent affaiblir la barrière hémato-encéphalique. Une étude publiée en juin 2002, dans la revue scientifique Differentiation, a rapporté de nouvelles preuves que le rayonnement des téléphones portables peut également affaiblir la BHE contre les substances nocives. (Les téléphones sans fil présentent le même risque, mais à un degré moindre.)
L’alimentation et les compléments alimentaires peuvent renforcer la barrière protectrice du cerveau (BBB) contre l’invasion des cytokines. Étant donné que la vitamine C peut renforcer les capillaires et que la barrière hémato-encéphalique est constituée de capillaires, il est raisonnable de croire que la vitamine C pourrait fournir à la BHE une protection supplémentaire. De plus, des études sur des animaux montrent que les flavonoïdes, comme ceux que l’on trouve dans les myrtilles, les myrtilles et les pépins de raisin, peuvent protéger la barrière hémato-encéphalique. Ces flavonoïdes peuvent être achetés sous forme de supplément. Ils sont également anti-inflammatoires, ils protègent donc le cerveau en réduisant les niveaux de cytokines et en renforçant la BHE.