La sclérose en plaques est une maladie frustrante car les traitements actuels sont peu nombreux et à l’heure actuelle, il n’existe aucun remède contre la sclérose en plaques, mais les médicaments disponibles peuvent ralentir l’évolution de la maladie. Les formes synthétiques d’interféron bêta (un immunomodulateur naturel qui régule la réponse immunitaire) réduisent la fréquence et la gravité des rechutes et diminuent le degré d’invalidité au fil du temps.

L’acétate de glatiramère est un mélange de polymères synthétiques qui peuvent agir comme un leurre pour le système immunitaire, dilue l’attaque de la myéline qui recouvre les cellules du cerveau et de la moelle épinière. Pour cette raison, vous pouvez diminuer la fréquence des rechutes, ce qui à son tour réduit la progression de la maladie.

Il existe des traitements pour des symptômes spécifiques, comme les stéroïdes (qui sont généralement administrés à fortes doses par voie intraveineuse pendant quelques jours, entre 3 et 5), qui peuvent raccourcir la durée d’une crise. Certains médicaments peuvent soulager la spasticité, la fatigue et les troubles de la miction.

Les personnes atteintes de SEP ont tendance à vérifier que les traitements non pharmacologiques comme l’exercice régulier et un repos adéquat peuvent les aider à maintenir une vie plus active. La physiothérapie et l’exercice peuvent aider à renforcer les muscles affaiblis et à améliorer la coordination. L’ergothérapie peut améliorer les compétences nécessaires pour enseigner aux gens ordinaires comment faire face à la sclérose en plaques avec une capacité de mouvement réduite et l’orthophonie peut améliorer les difficultés à parler et à avaler.

Les progrès de la recherche pourraient aider les personnes atteintes de sclérose en plaques et leurs familles. À l’heure actuelle, les recherches se concentrent sur les moyens de bloquer les cellules immunitaires spécifiques qui attaquent la myéline et sur la manière d’exploiter les facteurs de croissance naturels qui peuvent stimuler la reconstitution des tissus détruits par la maladie. Elle vise également à prévenir la dégénérescence axonale qui entraîne la progression du handicap dans les formes avancées.

L’un des pionniers du traitement nutritionnel de la sclérose en plaques est le Dr Roy Swank, professeur de neurologie à l’École de médecine de l’Université de l’Oregon.

Les principales recommandations nutritionnelles, selon le Dr Swank, sont : 1) un apport en graisses saturées ne dépassant pas 10 grammes par jour. 2) Un apport quotidien de 40 à 50 grammes d’huiles polyinsaturées (la margarine et les huiles hydrogénées ne sont pas autorisées). 3) Au moins une cuillerée quotidienne d’huile de foie de morue. 4) Il permet l’apport normal de protéines et 5) La consommation de poisson doit être de trois fois ou plus par semaine.

Une autre nouveauté dans le traitement de la sclérose en plaques est l’utilisation des champs électromagnétiques. Ceci est très important pour préciser que les champs électromagnétiques utilisés dans ce cas sont de faible intensité, de fréquences extrêmement basses et soigneusement contrôlés. Ces applications sont extra-crâniennes et durent 20 minutes une fois par semaine. Les résultats sont variables et des recherches supplémentaires sont nécessaires pour affiner cette forme de traitement.

Espérons que la science médicale trouvera bientôt un traitement définitif pour la sclérose en plaques afin que cette maladie invalidante soit contrôlée dès le début de son évolution.

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